aïe aïe aïe !
Publié le 27 Juin 2005
Hommage à l'éminent membre de la famille des alliacées potagères, dont on louera sans faiblir les vertus antiseptiques et ... revigorantes. Le bon roi Henri IV en consommait ainsi tous les jours, pour être à la hauteur de sa réputation de grand amant, et il était d'usage d'en servir aux jeunes mariés au matin de la nuit de noce.
"Et l'ail sert, aussi quand vous n'avez,
Mes dames... ce que vous savez...
Rend vos maris chauds comme braise,
Et fait que, bien mieux à votre aise,
Il vous caresse dans le lict,
Suivant le proverbe qui dit,
"Quand un homme au lict se repose
Et qu'il ne peut baiser sa femme qu'une fois,
Qu'il mange ail et poireaux, il doublera la dose,
Mesme la nuit suivante, il la baisera trois".
(extrait d'un ouvrage de médecine "Commentaire en vers français sur l'école de Salerne: contenant les moyens de se passer de médecin & de vivre longtemps en santé avec une infinité de remèdes contre toutes sortes de maladies & un traitté des humeurs & de la saignée " par M. Du Four de la Crespelière, Docteur de la Faculté de médecine, à Paris chez Gilles Alliot, libraire juré, en 1671).
ouvrage paru dans le numéro 42 d'automne 2001 de l'illustrissime "Marie-Claire Idées" . La grille était prooosée dans le magazine.
La recette du pain gradaillé est tiré de "La Cuisine Paléolithique" de l'écrivain Joseph Delteil (1894-1978). Frotter d’ail se dit en langue d’oc "gradalha".
Le terme vient du languedocien gra d’alh, gousse d’ail.
« Une grosse tranche de pain rassis, croûte et mie. Frottez éperdument d’ail jusqu’à éblouissement. Arrosez en long et en large d’huile et de vinaigre, une vraie géographie. Le hic est que ça se marie, que l’huile pénètre toute la masse jusqu’à l’aine, et que ça chante, et que ça siffle, et que ça fouette... »
mais l'haleine ... "cette haleine aillée si redoutée de nos petites maîtresses" !
Aphrodisiaque et répulsif, que la vie n'est pas simple!